IAM-Demain c’est loin

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ORIGINAL SONGTEXTE

L'encre coule, le sang se répand
La feuille buvard
Absorbe l'émotion, sac d'image dans ma mémoire
Je parle de ce que mes proches vivent et de ce que je vois
Des mecs coulés par le désespoir qui partent à la dérive Des mecs qui pour 20.000 de shit se déchirent
Je parle du quotidien, écoute bien mes phrases font pas rire
Rire, sourire, certains l'ont perdu je pense à Momo
Qui m'a dit à plus jamais, je ne l'ai revu Tenter le diable pour sortir de la galère, t'as gagné frère
Mais c'est toujours la misère pour ce qui pousse derrière
Pousse pousser au milieu d'un champs de béton
Grandir dans un parking et voir les grands faire rentrer les ronds La pauvreté, ça fait gamberger en deux temps trois mouvements
On coupe, on compresse, on découpe, on emballe, on vend
A tour de bras, on fait rentrer l'argent du crack
Ouais, c'est ça la vie, et parle pas de rmi ici ici ici Ici, le rêve des jeunes c'est la Golf gti, survet' Tachini
Tomber les femmes à l'aise comme many
Sur Scarface, je suis comme tout le monde je délire bien
Dieu merci, j'ai grandis, je suis plus malin, lui il crève à la fin La fin, la faim, la faim justifie les moyens, 4, 5 coups malsains
Et on tient jusqu'à demain, après on verra bien
On marche dans l'ombre du malin du soir au matin
Tapis dans un coin, couteau à la main, bandit de grand chemin Chemin, chemin, y'en a pas deux pour être un dieu
Frapper comme une enclume, pas tomber les yeux, l'envieux en veut
Une route pour y entrer deux pour s'en sortir, 3/4 cuir
Réussir, s'évanouir, devenir un souvenir Souvenir être si jeune, avoir plein le répertoire
Des gars rayés de la carte qu'on efface comme un tableau tchpaou!
c'est le noir
Croire en qui, en quoi, les mecs sont tous des mirroirs
Vont dans le même sens, veulent s'en mettre plein les tirroirs Tirroir, on y passe notre vie, on y finit avant de connaître l'enfer
Sur terre, on construit son paradis
Fiction, désillusion trop forte, sors le chichon
La réalité tape trop dure, besoin d'évasion Evasion, évasion, effort d'imagination, ici tout est gris
Les murs, les esprits, les rats la nuit
On veut s'échapper de la prison, une aiguille passe, on passe à l'action
Fausse diversion, un jour tu pètes les plombs Les plombs, certains chanceux en ont dans la cervelle
D'autres se les envoient pour une poignée de biftons, guerre fraternelle
Les armes poussent comme la mauvaise herbe
L'image du gangster se propage comme la gangrène sème ses graines Graines, graines, graine de délinquant qu'espérez-vous? Tous jeunes
On leur apprend que rien ne fait un homme à part les francs
Au franc tireur discret au groupe organisé, la racine devient champs
Trop grand, impossible a arrêté Arrêté, poisseux au départ, chanceux à la sortie
On prend trois mois, le bruit court, la réputation grandit
Les barreaux font plus peur, c'est la routine, vulgaire épine
Fine esquisse à l'encre de Chine, figurine qui parfois s'anime S'anime, anime animé d'une furieuse envie de monnaie
Le noir tombe, qu'importe le temps qu'il fait, on jette les dés, faut flamber
Perdre et gagner, rentrer avec quelques papiers en plus
Ca aidera, personne demandera d'où ils sont tombés Tomber ou pas, pour tout, pour rien on prend le risque, pas grave cousin
De toute façon dans les deux cas, on s'en sort bien
Vivre comme un chien ou un prince, y'a pas photo
On fait un choix, fait griller le gigot, brillent les joyaux Joyaux, un rêve, plein les poches mais la cible est loin, la flèche
Ricoche, le diable rajoute une encoche trop moche les mecs cochent
Leur propre case, décoche pour du cash, j'entends les cloches,
les coups de pioche
Creuser un trou, c'est trop fastoche Fastoche, facile le blouson du bourgeois docile des mêmes la hantise
Et porcelaine dans le pare-brise
Tchac! le rasoir sur le sac à main, par ici les talbins
Ca c'est toute la journée, lendemain, après lendemain Lendemain? C'est pas le problème, on vit au jour le jour
On n'a pas le temps ou on perd de l'argent, les autres le prennent
Demain, c'est loin, on n'est pas pressé, au fur et à mesure
On avance en surveillant nos fesses pour parler au futur Futur, le futur ne changera pas grand-chose, les générations prochaines
Seront pires que nous, leur vie sera plus morose
Notre avenir, c'est la minute d'après le but, anticiper
Prévenir avant de se faire clouer Clouer, clouer sur un banc rien d'autre à faire, on boit de la bière
On siffle les gazières qui n'ont pas de frère
Les murs nous tiennent comme du papier tue-mouches
On est là, jamais on s'en sortira, Satan nous tient avec sa fourche Fourche, enfourcher les risques seconde après seconde
Chaque occasion est une pierre de plus ajoutée à nos frondes
Contre leurs lasers, certains désespèrent, beaucoup touchent terre
Les obstinés refusent le combat suicidaire Cidaire, sidérés, les dieux regardent, l'humain se diriger vers le mauvais
Côté de l'éternité d'un pas ferme et décidé
Préfèreront rôder en bas en haut, on va s'emmerder
Y'a qu'ici que les anges vendent la fumée Fumée, encore une bouffée, le voile est tombé
La tête sur l'oreiller, la merde un instant estompée
Par la fenêtre, un cri fait son entrée, un homme se fait braquer
Un enfant se fait serrer, pour une Cartier menotté Menotté, pieds et poings liés par la fatalité
Prisonnier du donjon, le destin est le geôlier
Le teurf l'arène on a grandi avec les jeux
Gladiateur courageux, mais la vie est coriace, on lutte comme on peut Dans les constructions élevées
Incompréhension, bandes de gosses soi-disant mal élevés
Frictions, excitation, patrouilles de civils
Trouille inutile, légendes et mythes débiles Haschich au kilo, poètes armés de stylo
Réserves de créativité, hangars, silos
Ca file au bloc 20, pack de Heineken dans les mains
Oublier en tirant sur un gros joint Princesses d'Afrique, fille mère, plastique
Plein de colle, raclo à la masse lunatique
Economie parallèle, équipe dure comme un roc
Petits Don qui contrôlent grave leurs spots On pète la Veuve Cliquot, parqués comme à Mexico
Horizons cimentés, pickpockets, toxicos
Personnes honnêtes ignorées, superflics, Zorros
Politiciens et journalistes en visite au zoo Musulmans respectueux, pères de famille humbles
Baffles qui blastent la musique de la jungle
Entrées dévastées, carcasses de tires éclatées
Nuée de gosses qui viennent gratter Lumières oranges qui s'allument, cheminées qui fument
Parties de foot improvisées sur le bitume
Golf, VR6, pneus qui crissent
Silence brisé par les sirènes de police Polos Façonnable, survêtements minables
Mères aux traits de caractère admirables
Chichon bidon, histoires de prison
Stupides divisions, amas de tisons Clichés d'Orient, cuisine au piment
Jolis noms d'arbres pour des bâtiments dans la forêt de ciment
Désert du midi, soleil écrasant
Vie la nuit, pendant le mois de Rhamadhan Pas de distractions, se créer un peu d'action
Jeu de dés, de contrée, paris d'argent, méchante attraction
Rires ininterrompus, arrestations impromptues
Maires d'arrondissement corrompus Marcher sur les seringues usagées, rêver de voyager
Autoradios en affaire, lot de chaînes arrachées
Bougre sans retour, psychopathe sans pitié
Meilleurs liens d'amitié qu'un type puisse trouver Génies du sport faisant leurs classes sur les terrains vagues
Nouvelles blagues, terribles techniques de drague
Individualités qui craquent parce que stressées
Personne ne bouge, personne ne sera blessé Vapeur d'éther, d'eau écarlate, d'alcool
Fourgon de la Brink's maté comme le pactole
C'est pas drôle, le chien mord enfermé dans la cage
Bave de rage, les barreaux grimpent au deuxième étage Dealer du hashich, c'est sage si tu veux sortir la femme
Si tu plonges, la ferme, y'a de pas drame
Mais l'école est pas loin, les ennuis non plus
Ca commence par des tapes au cul, ça finit par des gardes à vues Regarde la rue, ce qui change? Y'a que les saisons
Tu baves du béton, crache du béton, chie du béton
Te bas pour du laiton, est-ce que ça rapporte
Regrette pas les biftons quand la bac frappe à la porte Trois couleurs sur les affiches nous traitent comme des bordilles
C'est pas Manille ok, mais les cigarettes se torpillent
Coupable innocent, ça parle cash, de pour cent
Oeil pour oeil, bouche pour dent, c'est stressant Très tôt, c'est déjà la famille dehors, la bande à Kader
Va niquer ta mère, la merde au cul, ils parlent déjà de travers
Pas facile de parler d'amour, travail à l'usine
Les belles gazelles se brisent l'échine dans les cuisines Les élus ressassent rénovation ça rassure
Mais c'est toujours la même merde, derrière la dernière couche
De peinture, feu les rêves gisent enterrés dans la cour
A douze ans conduire, mourir, finir comme Tupac Shakur Mater les photos, majeur aujourd'hui, poto
Pas mal d'amis se sont déjà tués en moto
Une fois tu gagnes, mille fois tu perds, le futur c'est un loto
Pour ce, je dédie mes textes en qualité d'ex-voto, mec Ici t'es jugé à la réputation forte
Manque-toi et tous les jours les bougres pissent sur ta porte
C'est le tarif minimum et gaffe
Ceux qui pèsent transforment le secteur en oppidum Gelé, l'ambiance s'électrise, y'a plein de places assises
Béton figé fait office de froide banquise
Les gosses veulent sortir, les "non" tombent comme des massues
Les artistes de mon cul, pompent les subventions dsu Tant d'énergie perdue pour des préjugés indus
Les décideurs financiers plein de merde dans la vue
En attendant, les espoirs foirent, capotent, certains rappent
Les pierres partent, les caisses volées dérapent C'est le bordel au lycée, dans les couloirs on ouvre les extincteurs
Le quartier devient le terrain de chasse des inspecteurs
Le dos a un oeil car les eaux sont truffées d'éceuils
Receuille le blé, on joue aux dés dans un sombre cerceuil C'est trop, les potos chient sur le profil Roméo
Un tchoc de popo, faire les fils et un bon rodéo
La vie est dure, si on veut du rêve
Ils mettent du pneu dans le shit et te vendent ça Ramsellef Tu me diras "ça va, c'est pas trop"
Mais pour du tcherno, un hamidou quand on a rien, c'est chaud
Je sais de quoi je parle, moi, le bâtard
J'ai dû fêter mes vingt ans avec trois bouteilles de Valstar Le spot bout ce soir qui est le King
D'entrée, les murs sont réservés comme des places de parking
Mais qui peut comprendre la mène pleine
Qu'un type à bout frappe sec poussé par la haine Et qu'on ne naît pas programmé pour faire un foin
Je pense pas à demain, parce que demain c'est loin 

ÜBERSETZUNG

Die Tinte fliesst, Blut verbreitet sich über das Schmierblatt, entzieht ihm jede Emotion
Ein Wirbel voller Bilder spiegelt sich in meinen Gedanken.Ich spreche von dem was meine Leute täglich
sehen und was ich lebe.Kerle angenagt durch die Verzweifelung, die vom rechten weg abdriften Kerle die sich über 20 gramm Hash das Leben nehmen.Ich rede von meinem Alltag hör gut zu was ich in
Meinen Texten erzähle denn es is kein Spass.Das Lachen das lächeln,manche haben es verloren.Ich errinere
mich an Momo der mir gesagt hat, bis nachher, niehmehr hab ich in wiedergesehn. Alles auf eine Karte setzen um aus dem Dreck zu fliehen, du hast es vielleicht geschafft,aber der der nach dir
kommt leidet immer noch, wäachst auf in einem Zement Paradies,eigentlich nur einer Garage und lernt von
den Älteren wie man Oben ankommt. Die Arbeit macht dich zum Objekt ohne Moral, in zwei drei Handgesten schneidet verpack und verkauft man
(Hashish)Arm um Arm fliesst das Geld in jedermans Taschen.Ja so leben wir hier und denk nich mal an RMI
(Hartz IV). Hier ist eines Jungens Traum n' Golf GTI,sweater Tachinni, frauen fallen wie Many in Scarface, Ich bin wie
jeder hier ich Amüsier mich schon gut, dank Gott denn ich war schlauer,er, er stirbt am Ende. Das Ende, der Hunger,elaubt dir krumme dinger zu drehn, 4 oder 5 Fehler aber wenigstens überlebt man bis
Morgen, danach wird man ja sehn.Man läft im Schatten des Dämons vom Morgen bis zum Abend,Listig in
einer Ecke stehend, Messer in der Hand wie ein Gesetzloser im Wilden Westen. Ein Andenken schon, doch erst so jung, immer nur drann gedacht nie lehre Taschen zu führen, Kerle die von
der Oberfläche verschwinden genauso wie man eine Zeichnung ausradiert (paoh!)
Nun ist es Schwarz, an wehn an was eigentlich glauben? Hier sind alle wie Spiegel, reiten in die gleiche
Richtung denken nur an den Profit und den Aktuellen Tag. Wie in einer Schublade verbringen wir unser Leben bevor wir Experimentieren was die wahre Hölle ist.Hier
auf der Erde bildet man sich sein kleines Paradies, Fiktion, zu stark die Desillusion, reich mir den Hash
Die Realität schlägt einem zu fest ins Gesicht suchend nach einem Ausweg. Ausweg, ausweg da kommt man ins grübeln, hier ist alles Grau, die Wände, die Seelen, die Ratten und die
Nacht.Man will fliehen aus diesem Gefängnis aber eine Nadel erscheint und man tritt in Aktion,spritzt sich
zurück in den Käfig,schlechter Freund ist sie und eines Tages drehst du durch. Blei manche haben ihn schon im Kopf, andere haben ihn sich damit Vollgepumpt, für ein Paar Kreuzer
bekriegen Brüder sich, die Waffen spriessen aus dem Ghetto wie Unkraut.Das image des Gangsters
verbreitet sich wie der Tumor im Körper eines Kranken. Samen, samen ergeben nur Kriminelles hier, was hasst du erwartet ? Ganz jung bringt man ihnen schon bei
das nur Geld den Mann macht.Vom kleinen Car Jacker bis zur Organisierten Bande wächst die Wurzel und
wird zum Feld.Zu gross, unmöglich anzuhalten. Verhaftet ohne Glück am Anfang, glücklich bei der Entlassung nach nur 3 Monaten, auf einmal steigt der
Respekt, die Stahl Vorhänge schinden keinen Eindruck mehr,es wird zur Routine, ein böses Spiel, feiner
Strich mit China Tinte der sich manchmal animiert.(Tattoo) Animiert, nach einer Verrückten Gier nach Geld, die Finsternis tritt ein, egal was für ein Wetter herrscht man
wirft trotzdem die Würfel, man muss es ja verrotzen.Verlieren oder Gewinnen, nach Hause kommen mit
etwas mehr oder weniger, wehn kümmerts schon? Niemand wird fragen woher es kommt. Drauf gehn oder nicht, für alles oder gar nichts ist es das Risiko Wert.Egal wie in beiden Fällen kanns nur
zum besten sein.Wie ein Prinz leben oder wie ein Köter du hasst die Wahl, am Grill sitzen oder die
Diamanten glitzern lassen. Diamanten, das Silber, ein Traum voller Taschen, aber die Zielscheibe is zu weit weg,der Pfeil dreht ab und
der Teufel entfernt sie noch.Kerle kreuzen ihr Leben ab hängen es an den Nagel, ich höre die Glocken läuten,
ein Loch zu Graben ist zu einfach. Einfaches Ziel, die Blouse des Snobs, der vor Angst nur zittert und doch einschlagender als ein Stein in eine
Windscheibe aus Porzellan.(Tchak!) Die Reisklinge trennt die Handtasche von ihrem Griff, hier entlang mit
dem Cash.So ist es hier täglich, Tag für Tag. Morgen? Morgen ist nicht das Problem, nam lebt als wäre jeder Tag der letzte, man hatt keine Zeit drann zu
denken oder man verliert Geld und ein anderer schnappt es dir vor der Nase weg. Morgen ist weit entfernt, aber wir haben es auch nicht eilig.Wir streben voran in dem wir unsere Rücken
sichern um in der Zukunft reden zu können Die Zukunft,die Zukunft wird nicht viel ändern, die nächsten Generation werden schlimmer sein als wir, ihr
Leben noch trübsinniger, unsere Zukunft ist die nächste Minute, unser Ziel, informieren bevor man
zertrampelt wird. Wie genagelt auf eine Bank, da hockend, nichts zu tun.Saüft man nen Bier, Pfeifft nen Mädel ohne Bruder
Doch diese Wände schliessen uns ein wie Fliegenpapier, wir sind da, niemals schaffen wir es raus, Lucifer
hält uns gefangen mit seiner Gabel. Risiken aufgabeln jede Sekunde, jede gelegenheit ist ein Stein der sich hinzufügt zu unseren Schleudern
gegen deren Laser.viele verzweifeln, viele fallen zu Boden.Dickköpfe verweigern einen Suizidären Kampf. Verblüfft schauen die Götter, sehen den Menschen sich verriren auf den falschen Weg der Ewigkeit in einem
entschlossenden Trab.Sie ziehen es vor Unten den Oben zu lungern, aber nur hier verkaufen Engel Rauch. Rauch, noch einen zug inhalieren, und der Schleier fällt, mit dem Kopf auf dem Kissen, fur einen Moment
den ganzen scheiss vergessen.Auf einmal durch das Fenster, bricht ein Schrei die Stille, ein Mann wird
bedroht, ein Kind erwischt, abgeführt für seine Lebensstyl. Hände und Beine gefässelt durch die Handschellen, eine Fatalität, Inhaftiert im Bergfried das Schicksal ist
der Wächter.Die Feste, die Arena, man wuchs auf zu diesen Spielen, mutiger Gladiator aber das Leben ist
hart und man Kämpft sich durch wie man kann. Shurikn':
In den hohen Gebauten regiert die Konfusion, Banden kleiner Kinder denen man angeblich nie ne Erziehung
gab.Schlägereien, Aufregung, normale Leute die patroulieren, unötige Angst, verdrehte Mythen und Sagen. Hashish in Kilos, Poeten bewaffnet mit Kullis,das sind Reserven für Kreativität.Hallen und Silos, es fuselt,
im Block 20, 6er Pack Heineken in der Hand, vergessen durch nen fetten Joint. Afrikanische Prinzessinen, Mütter und Töchter, Hände im Kleber oder im Müll, verwunderter Junge in dieser
Masse von Verrückten.Parralele Ekonomie und ein Team so hart wie Stein, Die kleinen Dons kontrollieren
und markieren schon ihren Bezirk. Man trinkt la Veuve Cliquot (Alkohol) an Plätzen so hinterlassen wie Mexiko, Horizonte aus Zement,
Taschendiebe, Drogenabhängige. Aufrechte Männer werden ignoriert, nicht so diese Supercops und Zorros,
Politiker und Journalisten mal kurz zu besuch im Zoo. Respektable Muslime, schlichte Familien Väter, Anlagen die unsere Jungel Musik abspielen, kaputte
Eingänge, zerlöcherte Wände und Scharen von Kindern die Betteln. Lichter die an und ausgehen, Schornsteine die Rauchen, Improvisierte Fussball Matches auf steinerem
Boden, Golf, Vr6, quietschende Reifen, momente der Stille unterbrochen durch die Sirenen der Polizei Sweater ohne Logos und abgenutzte Kleider, Mütter mit bewunderswertem Karakter, Ekelhafter Hashish
Knacki Geschichten, dumme auseinandersetzungen und Armadas von Unruhestiftern. Clichés über den Orient verfeinert mit Piment, schöne namen für Bäume in meinem Zement Wald.Wüste
des Midi (Region im Süden Frankreichs), unterdrückende Hitze, man lebt nur Nachts während des Monats
des Ramadan. Keine Unterhaltung hier dehalb verschafft man sich etwas Action, Würfelspiele, hohe Geldeinsätze,
Spekulationen, schlechter Einfluss.Ununterbrochende gelächter, unangekündigte Verhaftungen,kurrupte
Arrondisement Bürgermeister.( In jeder Grosstadt in Frankreich hat ein Bezirk einem Bürgermeister, und
diese Bezirke nennt man Arrondisements.) Man tritt auf die Gebrauchten Spritzen, traümt von Reisen, Autoradios werden verteigert sowie Päckchen
voller gestohlenden Ketten, Schuft ohne Zukunft, Psychopat ohne scham sind die besten Freunde die hier
finden wirst. Sport Genies üben ihre Talente aus auf unebenem Gebiet, neue Witze erscheinen und ungewöhnliche Flirt
versuche.Manch so ein Individuum hält den Stress nicht aus.Bewegt sich niemand wird auch niemand
verletzt Gerüche von Äther, Farbstoff verpestetem Wasser und Alkohol, Güterwägen beobachtet wie der Pactole.
(Fluss in der Grieschichen Mythologie in der sich Krösus badete, und indem angeblich Gold Schwamm nach
diesem Bad.)Es ist nicht witzig, der Hund beisst,sein Maul schäumt von Aggresivität, hinter diesen Gittern
die bis zur zweiten Etage reichen. Hashish dealen ist der einzige Weg um deine Frau da rauszuschaffen, aber falls man dich erwischt halt die
Klappe und spiel nicht einen auf Drama.Die Schule ist nicht weit entfernt, der Ärger auch nicht, so fängts an,
Hand auf dem Hintern und endet in U-Haft Guck dir die Strasse an, was sich hier ändert? Nur die Jahreszeiten.Du sabberts Beton, spuckst Beton,
scheisst Beton, kloppst dich für Beton, aber bringts etwas? Wunder dich nicht über Rüpelfhaften eingriff wenn
die Bullen vor der Tür stehen. 3 Farben auf ihren Plakaten und sie behandeln uns wie eine ablegenden Staat.Hier ist es nich wie in Manila,
aber die Zigaretten verschiessen sich genau so schnell / Hier spielst du nicht Manille (Populäres Kartenspiel
in Südfrankreich, hier könnte er von beidem sprechen aber ich denke eher von Manila, weil Manila ein
abgelegener Staat in den Philipinen ist.)Unschuldiger Täter und gleich redet man von Prozenten (Wetten auf
jemanden der bald Verhaftet wird.)Auge um Auge Zahn um Zahn es ist unaushaltbar. Sehr früh schickt man den Jungen auf die Strasse, das ergibt ne Bande wie die von Kader (Staatsfeind in
Frankreich.)"Fick deine Mutter" die Kacke noch am Arsch hängend und schon reden sie wie Gangster.
Nicht einfach von Liebe zu sprechen, von Arbeit in der Fabrik schon eher, die schönen Gazellen (Mädchen)
verbiegen sich den Rücken in den Küchen. Die Gewählten reden von Renovation dass beruhight, aber es bleibt immer die gleiche scheisse hinter einer
neuen Schicht Farbe, Feuer frei, und Traüme gehen unter im Hof, mit 12 schon Autofahren wollen, sterben,
enden wie Tupac Shakur. Sich Fotos anschauen, Heute Volljährig kumpel, Viele haben sich schon getötet mit nem Motorad, einmal
gewinnst du nen anderes mal verlierst du.Die Zukunft ist wie Lotto, deswegen widme ich euch meine lyrics
als Stimmzettel. Hier wirst du beurteilt nach der Reputation, vertuh dich und jeden Tag pissen Vandalen gegen deine Tür.
Das ist der minimale Tarif für ein Leben hier und hüte dich vor denen die das sagen haben. Frostig ist die Stimmung hier, es gibt viele Sitzplätze, die Kälte errinert an ne Bankise, die Gören wollen
raus aber die kollektiven "Nein" treffen sie wie Hammer, Scheiss Künstler verdienen sich die Unterstützung
der DSU (gibts nicht in Deutschland kann ich nicht wirklich erklären.) So viel verschwendete Energie für Vorurteile, die Finanzminister haben Augen voll mit Staub.In der
Zwischenzeit geht Hoffnung verloren, manche Rappen und Steine fliegen, gestohlene Autos drehen vom Kurs
ab. Es herrscht Chaos in der Realschule, Feueralarme und Feuerlöscher werden zerstört, das Ghetto wird zum
Jagdgebiet für den Inspektor, den der Rücken hatt ein Auge, Wasser ist verschmutzt, bring das Geld rein
denn du spielst ein Würfelspiel in einem dunklen Saarg. Es ist zu viel, Kumpels scheissen auf das Motto Romeo, ein bischen Grass und dann Rodeo (einfacher sex)
Das Leben ist hart wenn man seinen Traümen nachkommen will, sie vermischen Shit mit stücken von Reifen
und verkaufen das and Ramselef. Du sagst mir dann vieleicht "Das ist ja nicht so schlimm" aber fur nen Tcherno oder Hamidou ( Arabisch?) ist
es Kacke. Ich weiss von was ich rede, musste Neujahr feiern mit ner Flasche Valstar. Die Nachbarschaft überhitzt und wer speilt den King heute abend ? Von anfang an sind die Plätze vergeben
wie auf nem Parkplatz,aber wer verteht schon das gleiche Leid wenn dir ein Kerl ins Gesicht schlägt gefüllt
nur mit Wut. Und man wird nicht geboren um ein Sklave zu sein, also denke ich nicht an Morgen den Morgen ist weit
entfernt. 

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